Le contrat de vente entre particuliers, par exemple, a lieu après l’acceptation de l’offre mais avant la signature de l’acte de vente avec le notaire.
Lorsque le vendeur non professionnel et l’acheteur sont parvenus à un accord sur la vente de biens immobiliers, ils signent un accord de vente entre particuliers. Ce document n’est pas obligatoire, mais il est recommandé d’exprimer l’accord mutuel du vendeur et de l’acheteur et de déterminer les conditions précises dans lesquelles la vente de la propriété sera effectuée dans Suivi. Un contrat de vente entre particuliers peut donc être signé lorsque le vendeur et l’acheteur sont sûrs de vouloir conclure la vente de la propriété. Cette loi engage définitivement le vendeur et l’acheteur à soumettre le délai de rétractation et l’accomplissement des conditions suspensives.
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L’ accord est formalisé par un acte privé, c’est-à-dire un document signé par le vendeur et l’acheteur, sans l’intermédiaire d’un notaire. Le contrat de vente peut également être « authentique », c’est-à-dire formalisé par un acte notarié. Un contrat de vente entre particuliers doit nécessairement être un acte authentique, à condition que la durée de validité du compromis dépasse 18 mois. Dans d’autres cas, la signature d’un contrat de vente entre particuliers présente l’avantage d’un processus plus souple et plus rapide que la signature d’un acte authentique. C’est aussi moins cher qu’un acte notarié.
Par conséquent, lorsqu’il s’agit de la vente d’une maison d’habitation, par exemple, le vendeur et l’acheteur pourront se contenter d’un acte subséquent privé. Cependant, ils devront être très vigilants sur les termes de ce document, qui les engage.
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Compte tenu de l’importance de ce document, il est donc préférable de confier son personnel rédactionnel à un avocat expérimenté dans le domaine de la vente immobilière.
Résumé
- 1 Contrat de vente entre personnes physiques : information relatif aux parties et aux biens
- 2 Contrat de vente entre particuliers : conditions spécifiques relatives à la vente
- 2.1 Points de surveillance
- 2.2 Compensation en capital
- 2.3 Les conditions de suspension
- 2.4 Pièces jointes
Plan de l'article
Compromis de vente entre personnes physiques : informations relatives aux parties et aux biens
Il est recommandé d’indiquer qu’il ne s’agit pas d’une promesse unilatérale de vente, mais plutôt d’une promesse synallagmatique.
Désignation des parties : l’acte doit contenir les données du vendeur et de l’acheteur.
Désignation de la propriété, sous réserve du contrat de vente entre particuliers, savoir :
- l’ adresse du bien,
- l’origine du bien (date de l’acte de vente précédent, nom du propriétaire précédent, acte notarié…)
- la description détaillée du bien, de son équipement et de ses dépendances (caves, parkings, etc.,
- l’existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude,
- la destination de la propriété : ce point est important parce que la vente peut être annulée si la propriété ne parvient pas à remplir sa fonction, par exemple, un appartement inlouable.
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Contrat de vente entre particuliers : les conditions spécifiques relatives à la vente
- La nature de la vente : en espèces ou rente vitale par exemple.
- Droit de rétractation : le contrat de vente entre particuliers doit nécessairement se rappeler que l’acheteur peut retirer, ou renoncer à l’achat sans aucune obligation envers le vendeur, dans un délai de 10 jours. Ce délai commence à expirer lorsqu’il reçoit par lettre de commande avec demande d’avis de réception du compromis signé.
- Prix de la propriété : le prix de vente et les conditions de paiement.
- Allocation d’immobilisation : son montant est librement fixé par les deux parties dans une limite de 10 % du prix de vente.
- Date limite de signature de l’acte de vente avec le notaire.
- Coûts des frais accessoires : en particulier les frais d’inscription pour le contrat de vente entre particuliers.
- Toute situation particulière : par exemple, la vente d’une maison sans déclaration d’achèvement des travaux, tandis que le travail effectué nécessitait une déclaration d’achèvement.
- Conditions suspendues : Il est recommandé à l’acheteur d’inclure dans les clauses de compromis qui lui garantissent que la vente aura lieu sous certaines conditions. Par exemple : obtenir un certificat de planification opérationnelle, ou même obtenir un permis de construire ; le prêt ou les prêts immobiliers dont l’acheteur a besoin pour financer l’acquisition…
- Pièces jointes : le vendeur doit joindre un fichier au compromis Diagnostics techniques et informations spécifiques pour l’immeuble d’appartements s’il s’agit de la vente d’un appartement situé dans un immeuble d’appartements.
Points de surveillance
Certaines clauses du contrat de vente entre particuliers doivent être négociées et rédigées avec le plus grand contrôle. C’est pourquoi il est préférable de se tourner vers un professionnel afin d’assurer le meilleur intérêt. Il convient de garder à l’esprit que la vente, dans l’immobilier, est un acte important qui engage sur les sommes importantes.
Déduction pour capital
Il s’agit d’un montant payé par l’acheteur à l’expiration du délai de rétractation. Il est recommandé de le remettre à des tiers : agent immobilier, avocat, notaire. Ce tiers du contrat de vente entre particuliers devra maintenir la somme jusqu’à la vente. Ou, en cas de difficulté, le garder en attente d’un accord ou d’un jugement.
Une telle compensation pour immobilisation, dont le montant est librement fixé sans être en mesure de dépasser 10% du prix de la propriété, il vise à garantir la gravité de l’acheteur candidat et à compenser le préjudice subi par le vendeur si l’acheteur renonce définitivement à l’achat, sans l’application d’une condition suspensive.
Lors de l’élaboration du contrat de vente entre particuliers, il est essentiel de négocier cette compensation avec un montant suffisamment dissuasif pour garantir l’intérêt réel de l’acheteur.
Conditions de suspension
Les conditions suspendues vous permettent de renoncer à la vente si l’événement qu’ils visent ne se produit pas : par exemple, la condition d’obtenir le prêt de l’acheteur.
Avant de signer, il est essentiel d’inclure dans le contrat de vente entre particuliers toutes les conditions suspensives nécessaires. Les exemples les plus courants sont : obtention du prêt, absence de préemption de propriété par la municipalité, absence de servitude, réalisation d’une vente préalable, l’obtention d’un permis de construire quand il s’agit de la vente de terrains… Afin de ne rien oublier et éviter l’impasse, il est fortement recommandé de consulter un professionnel du droit immobilier.
pièces jointes
Le contrat de vente entre particuliers est complété par des pièces jointes obligatoires : en leur absence, la validité du contrat pourrait être remise en question. Leur absence pourrait également entraîner le retrait de l’acheteur même après avoir accepté l’offre d’achat.
La liste complète dépend de l’ancienneté du bien, de sa nature et de sa situation géographique. Pour la plupart, il appartient au vendeur de communiquer :
- Le dossier de diagnostic technique contenant le diagnostic de l’efficacité énergétique, l’état des dangers naturels et technologiques et la déclaration du risque d’exposition au plomb, à l’amiante et au radon,
- attestation de l’état du système électrique, le gaz et le certificat de respect d’un assainissement non collectif, par exemple, pour la vente d’une maison entre particuliers.
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Dans le cas d’un contrat de vente entre personnes physiques portant sur un lot en copropriété, le vendeur doit fournir :
- Le certificat de surface selon la loi Carrez ;
- Le bail résidentiel pour la vente d’un appartement à louer ; Les
- trois dernières minutes de l’assemblée générale ;
- Le statut de l’immeuble d’appartements et le statut descriptif de la division ;
- La forme sommaire de l’appartement bâtiment établi par le syndic regroupant les données financières et techniques du bâtiment ;
- entretien du bâtiment, sauf si l’acheteur détient déjà au moins un lot dans l’immeuble ; Un
- « pré-état daté » qui comprend :
- Le montant des dépenses courantes et de la main-d’œuvre payé par le vendeur au cours des deux exercices comptables précédant la vente,
- Si l’union des copropriétaires a un fonds d’usine, le montant de la part du fonds de l’usine attachée au lot principal vendu et le montant de la dernière contribution aux fonds versés par
- le copropriétaire, Les sommes que l’acheteur est susceptible de devoir au syndicat des copropriétaires ainsi que celles auxquelles le vendeur serait débitée contre la syndicat,
- L’état total des dépenses impayées au sein de l’union et de la dette envers les fournisseurs.
Ces deux derniers documents ne doivent pas être fournis si votre propriété est située dans une petite copropriété de moins de 10 lots et dont le budget moyen pour les trois dernières années est inférieur à 15 000€.